Traitement de la maladie de Lapeyronie

Pour traiter naturellement la maladie de Lapeyronie ou le syndrome du pénis courbé, le système de pompe à vide Rehabi permettra une rééducation pénienne en douceur pour retrouver une sexualité normale.

La maladie de Lapeyronie, ou sclérose des corps caverneux, touche environ 3 à 8% des hommes de plus de 50 ans. Les symptômes de la maladie peuvent varier d'un homme à l'autre.

Elle se caractérise par la formation de plaques fibrineuses dans le pénis, ce qui entraîne une courbure anormale de la verge lors de l'érection. Cela peut causer des douleurs et des difficultés lors des rapports sexuels.

Redresser le pénis avec le Rehabi, vacuum spécial Lapeyronie :

Le Vacuum et le Rehabi opèrent selon le même principe pour générer une érection avec une efficacité identique.

Les avantages de cette solution résident dans le fait de proposer une solution naturelle pour une rééducation en totale autonomie, sans douleur ni contre-indications.

La distinction entre les deux réside uniquement dans leur fonction "Maintien de l'érection" :

  • La Pompe à érection manuelle Vacuum a pour objectif de créer et de maintenir une érection en vue d'un rapport sexuel. Elle permet donc de réaliser la rééducation pour redresser la verge tordue de la même manière que la pompe Rehabi et possède aussi les accessoires pour maintenir l'érection.
  • Quant au Rehabi, il vise à instaurer une érection dans le contexte de la rééducation du pénis, sans toutefois maintenir cette érection en dehors du cylindre.

Afin de réduire la courbure du pénis de manière significative, il est recommandé par les professionnels de santé comme les urologues de réaliser la rééducation pendant 4 à 6 semaines. Il convient alors de créer une érection dans le cylindre et de la maintenir 10 à 20 minutes par jour durant cette période. 

Causes et symptômes de la maladie de Lapeyronie ?

La cause de la maladie de Lapeyronie demeure inconnue, selon les médecins et chercheurs, elle viendrait d'une combinaison de divers facteurs. Parmi ceux-ci figurent les microtraumatismes, où des lésions minuscules répétées au niveau des tissus érectiles.

De plus, un dysfonctionnement du système immunitaire pourrait provoquer une attaque des cellules de l'albuginée, entraînant ainsi une cicatrisation excessive. Enfin, des facteurs génétiques pourraient rendre certaines personnes plus prédisposées au développement de la maladie de Lapeyronie.

Les symptômes se manifestent de manière graduelle sur une étendue de plusieurs mois ou années. Les symptômes prédominants sont :

  • Une courbure du pénis (généralement nommé "Pénis courbé" ou "Pénis tordu"), pouvant présenter des degrés d'importance variables. Cette courbure peut être observée lors de l'érection et s'accompagner de sensations douloureuses. La courbure résulte de la formation de plaques fibreuses, habituellement sur la face supérieure de la verge, qui provoquent un raccourcissement des tissus élastiques. 
  • L'autre symptôme fréquemment associé à cette condition est une réduction de la taille du pénis.  La diminution de la taille de la verge peut découler de la perte d'élasticité des tissus sous l'influence des plaques fibrotiques. 

Le diagnostic de la maladie de Lapeyronie repose principalement sur des évaluations cliniques, incluant la palpation des plaques et l'observation de la verge en érection à l'aide de photographies. Dans les situations plus complexes, des investigations complémentaires telles qu'une imagerie par résonance magnétique (IRM) et un écho-Doppler de la verge peuvent être utilisées pour étayer le diagnostic.

Les différents traitements de maladie de Lapeyronie :

Le choix du traitement dépend de l'évolution de la maladie et de l'état spécifique de la personne concernée. Il est important de noter qu'une rémission spontanée survient dans 30% des cas, surtout chez les jeunes présentant de petites plaques.

  • Traitements médicamenteux : Des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être prescrits pour soulager les douleurs au niveau du pénis. Les médicaments à base de collagénase sont utilisés pour combattre la fibrose, tandis que des vasodilatateurs peuvent être employés pour améliorer la circulation sanguine.
  • Traitements physiques ou chirurgicaux : Lorsque l'inconfort devient trop prononcé, une thérapie par ondes de choc peut être proposée. En outre, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour traiter la maladie de Lapeyronie de manière plus directe.
  • Utilisation d'une pompe à vide Rehabi : elle permet de générer des érections dans un cadre de rééducation pénienne afin de redonner un apport en oxygène aux tissus et aux vaisseaux sanguins pour retrouver de l'élasticité. La plaque fibreuse pourra alors s'atténuer et le pénis pourra se redresser. 

Est-il possible de passer d'un Réhabi à une pompe à pénis manuelle ?

Le kit Réhabi vous permet de convertir le Rehabi en une pompe à érection manuelle. Il comprend des pièces complémentaires qui vous permettent de maintenir une érection et d'avoir des rapports sexuels, notamment : cinq anneaux de constriction, un cône, un manchon de guidage et un tube de lubrifiant animé. Pour ce faire, il faut retirer le manchon du dispositif Réhabi, le remplacer par le manchon de guidage et le cône fournit dans le kit.

Existe-t-il une solution naturelle contre la maladie de La Peyronie avec des huiles essentielles ?

Des études suggèrent que les huiles essentielles pourraient être bénéfiques dans le traitement naturel de la maladie de Lapeyronie. Les huiles essentielles, concentrés extraits de plantes, possèdent des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et analgésiques. Ces caractéristiques pourraient potentiellement contribuer à atténuer la douleur et l'inflammation associées à la maladie de Lapeyronie, tout en ralentissant sa progression. À ce jour, aucune étude officielle a confirmé l'efficacité des huiles essentielles dans cette situation.

Le traitement naturel de la maladie de Lapeyronie est-il efficace ?

D'après des recherches, l'emploi précoce d'une pompe à vide conduit à une érection complète chez environ 80% des patients en période post-opératoire. Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus avec un traitement chirurgical, ou les taux de réussite se situent généralement entre 80 et 95%.